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Une nouvelle pensionnaire au Centre de Soins

Depuis novembre dernier, le pôle de compétences IGREC Mer, Coraïbes et Aquarium de la Guadeloupe, a relancé un programme de capture et de culture de poste-larves de poissons. Objectif : repeupler les lagons.

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La tortue Anégada a rejoint le large

Soignée au Centre de Soins des Tortues Marines de la Guadeloupe depuis février dernier, la jeune tortue imbriquée Anegada a été relâchée le 4 juin dernier sur la plage de Roseau en présence des élèves de l'école élémentaire de Routhiers.

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Actualités

d'IGREC Mer


Juillet 2019

Une nouvelle pensionnaire au Centre de Soins

Arrivée le 25 mai dernier dans un très mauvais état, la tortue imbriquée désormais nommée "Anguilla" se porte aujourd'hui beaucoup mieux.

Récupérée à Sainte-Rose, cette tortue présentait de nombreuses blessures liées à un enchevêtrement dans un filet de pêche et un œil crevé. Accueillie par les soigneurs du Centre de Soins et examinée par le Dr Evva Jolt, vétérinaire référent, la tortue a rapidement été prise en charge.

L’œil crevé a été suturé, la plaie autour du cou soignée mais, malheureusement, la nageoire quasiment sectionnée par le filet de pêche a dû être amputée.

Un mois après sa prise en charge, les plaies ont bien cicatrisé et la tortue a repris de la vigueur. Cependant, il lui faudra encore plusieurs semaines de soins avant de pouvoir rejoindre son milieu naturel...



Juillet 2019

La tortue Anégada a rejoint le large

Soignée au Centre de Soins des Tortues Marines de la Guadeloupe depuis février dernier, la jeune tortue imbriquée Anegada a été relâchée le 4 juin dernier sur la plage de Roseau en présence des élèves de l'école élémentaire de Routhiers. L'occasion pour les jeunes de bénéficier d'un atelier sur les tortues marines et d'accompagner Anegada lors de son retour dans le milieu naturel.

Un événement porté par l'Ecole de la Mer, IGREC Mer et l'Office National des Forêts.

Pour rappel, en cas d'échouage d'une tortue marine blessée ou malade, il faut appeler l'ONF au 0690 74 03 81 ou l'Aquarium au 0590 90 92 38 en précisant le lieu d'échouage exact, l'état de la tortue (vivante/morte/blessée), la taille et l'espèce si possible.

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Juin 2018

Repeupler les lagons avec de jeunes poissons

Depuis novembre dernier, le pôle de compétences IGREC Mer, Coraïbes et Aquarium de la Guadeloupe, a relancé un programme de capture et de culture de poste-larves de poissons. Objectif : repeupler les lagons.
Initié en 2013, ce programme avait permis sur 2 ans de capturer et d’élever 42900 post-larves réparties dans 36 familles et 76 espèces. Une guide d’identification des post-larves, le premier de la Caraïbe, avait alors été édité ainsi qu’un protocole d’élevage des post-larves. Fin 2017, le projet a redémarré après la signature d’une convention avec l’IFREMER de Martinique et prendra encore plus d’ampleur dès juin 2018 grâce au Fonds Bleu (fonds de dotation pour l’environnement). Les pêches seront multipliées, l’élevage des post-larves se déroulera durant 3 à 4 mois dans le laboratoire d’IGREC Mer et des relâchés de juvéniles de poissons seront organisés plusieurs fois par an. L’occasion de restaurer les stocks de poissons et de redynamiser les écosystèmes marins.



Juin 2018

La restauration corallienne stoppée net

Alors que le monde entier travaille sur la restauration corallienne et avance à grands pas pour repeupler les récifs coraliens, les Antilles Françaises sont bloquées par un arrêté ministériel protégeant 16 espèces de coraux et interdisant de fait tout projet de réhabilitation.
La Guadeloupe avait un bonne avance grâce à l’association IGREC Mer qui travaillait depuis 10 ans sur la reproduction sexuée et asexuée des coraux. Des gamètes de coraux prélevés lors des pontes massives annuelles étaient élevés en laboratoire avec comme objectif d’être réimplantés en mer. Une pépinière corallienne avait été installée en mer pour cultiver des boutures de coraux en vue de restaurer les récifs dégradés. Les projets de recherche et développement allaient bon train pour trouver des solutions à la rapide agonie des barrières de protection naturelles que sont les récifs.
En avril 2017, le Ministère de l’Environnement publiait un arrêté protégeant 16 espèces de coraux dans les Antilles Françaises. Sur le fond, l’initiative était louable mais les rédacteurs de l’arrêté n’ont pas pris en considération les projets en cours. Ainsi, depuis plus d’un an, pour manipuler, bouturer ou recueillir des gamètes, il faut obtenir des dérogations. Et pour cela constituer des dossiers lourds et compliqués qui passent devant une commission régionale puis, nationale. Des mois de procédure administrative qui ont eu pour seul effet, à ce jour, de mettre les Antilles Françaises dans l’inaction totale. Situation regrettable car d’autres arrêtés ministériels de protection d’espèces ou de zones incluent dans leur rédaction les projets de restauration et permettent leur continuation.
Pendant que les opérateurs coralliens remplissent des formulaires administratifs et se battent avec l’administration, les autres îles de la Caraïbe, Hawaï, l’Australie, la Floride, les pays africains et indonésiens fourmillent d’initiatives et reconstituent les récifs coralliens !
70 000 boutures replantées avec succès au Bélize, 7 pépinières coralliennes, des dizaines de milliers de boutures en culture en Floride, 19 sites réhabilités dans les keys… Les chiffres parlent d’eux-mêmes ! Les scientifiques du monde entier bouillonnent d’idées et travaillent d’arrachepied pour sauver les récifs. Pendant ce temps, la France remplit des formulaires administratifs et regarde mourir ses coraux. A quand un assouplissement de l’arrêté ministériel ?



Septembre 2017

Un nouveau programme pour repeupler les lagons

Face à la dégradation de la ressource piscicole en Guadeloupe, Coraïbes et Igrec Mer relancent un programme de capture et d’élevage de post-larves de poissons intitulé ZOE 3.
De 2013 à 2015, les programmes ZOE 1 et ZOE 2 avaient déjà permis de capturer 42 900 post-larves de poissons, réparties dans 36 familles et 76 espèces. Aujourd’hui, le programme a redémarré mais il sera davantage axé sur les relâchers en mer et le développement d’une filière piscicole.
Dans un premier temps, les post-larves seront capturées par une équipe de pêcheurs de Vieux-Bourg qui utilisera pour l’occasion de nouveaux pièges lumineux. Les post-larves seront ensuite conduites dans le laboratoire d’IGREC Mer à l’Aquarium. Elles y resteront en élevage entre 2 et 4 mois, selon les espèces. Durant cette phase, elles seront identifiées, triées et nourries afin de poursuivre leur croissance en milieu protégé. Une fois qu’elles auront atteint une taille leur permettant de mieux se défendre face aux prédateurs, la majorité des larves seront remises en mer. Dans ce programme ZOE 3, les relâchers en mer se feront en deux temps. Les poissons bénéficieront d’abord d’une phase d’acclimatation en étant placés dans une structure protectrice immergée durant 48h. Ensuite seulement, ils recouvreront leur liberté et seront relâchés en pleine mer.
Certains poissons ne seront pas relâchés, ils prendront la destination de la Martinique où ils rejoindront le laboratoire de l’IFREMER. Une convention vient en effet d’être signée dans le cadre d’une étude dont l’objectif est d’évaluer le potentiel d’élevage de certaines espèces de poissons adaptées à la consommation locale.
Cette étude permettra également de poser les contours de la maîtrise de leur cycle d’élevage en vue de développer une filière piscicole locale.

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Juin 2017

Les coraux sur plaques poussent bien !

En culture depuis 2013, les boutures d'Acropora Palmata (corail corne d'élan) ont effectué une croissance impressionnante. En 4 ans, ces boutures expérimentales ont multiplié leur taille par 10, preuve que la culture en pépinière est une solution à la sauvegarde des coraux.

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Juin 2017

Un arrêté ministériel pour quoi faire ?

Le 26 avril dernier, le Ministère de l’Environnement publiait un arrêté protégeant 16 espèces de coraux aux Antilles. Si l’intention est bonne, elle met un véritable coup de frein à tous les projets de restauration écologique.
Les coraux sont déjà intégralement protégés en Guadeloupe et en Martinique depuis 15 ans par l’article 19 de l’arrêté préfectoral d’août 2002. Or, cet arrêté n’a en rien ralenti la disparition des massifs coralliens car aucune mesure concrète n’a été prise. Et l’arrêté d’avril dernier ne changera pas la donne car il n’implique toujours aucune mesure tangible.
Ainsi, les populations de poissons-perroquets, espèces essentielles l’état de santé des coraux, ne sont toujours pas protégées. Aucun plan de conservation, de recensement ou de gestion n’est mis en place. Aucun budget n’est alloué aux communes pour la mise aux normes de leurs stations d’épuration.
Aucune généralisation des corps-morts pour les bateaux n’est prévue.
Par contre, l’arrêté met un véritable coup de frein à tous les projets de restauration écologique des récifs coralliens. En effet, en imposant des demandes de dérogations complexes et longues à obtenir, il met à mal tous les projets des Antilles Françaises. Une situation regrettable à l’heure où toute la Caraïbe avance à grands pas sur ces techniques de restauration écologique. La France risque une fois de plus d’être à la traîne à cause de procédures administratives trop lourdes.

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